Souvent présentée dans une forme triangulaire, la harpe est un instrument à cordes pincées, doté de plusieurs cordes qui sont tendues et déployées dans des longueurs variables. Quand on s’intéresse un peu à son histoire, on découvre assez rapidement que la harpe est l’un des plus anciens instruments de musique, avec la flûte et certaines percussions.
La naissance de la Harpe, 3 500 ans avant notre ère
Aujourd’hui, les passionnés de harpe peuvent visiter des sites comme https://www.lecridelaharpe.com/ pour s’informer à ce sujet. Mais il est important de préciser que cet instrument existe depuis extrêmement longtemps, et qu’il a fait parler de lui bien avant notre époque.
Très concrètement, les premières harpes qu’on a retrouvées datent d’environ 3 500 ans avant Jésus-Christ, et elles ont été retrouvées à Sumer, un territoire actuellement en Irak. En parallèle, on a retrouvé des harpes dans plusieurs tombes royales à Ur, sachant que celle-ci était également sollicitée par les musiciens de l’Égypte antique, ainsi que ceux de Babylone.
Contrairement à certains instruments qui étaient réservés aux élites ou à des occasions particulières, la harpe s’est rapidement présentée comme un instrument universel. Cela signifie qu’elle a été utilisée sur tous les continents, par toutes les civilisations et toutes les catégories sociales.
Plusieurs évolutions au fil des époques
Si la harpe a plusieurs milliers d’années à son actif, elle n’a naturellement pas toujours eu l’apparence qu’on connaît aujourd’hui. En effet, en fonction des époques sur lesquelles on se place et des civilisations auxquelles on s’intéresse, la harpe peut se présenter dans des formes assez variables, avec un nombre de cordes qui est lui aussi amené à changer.
Pendant la Renaissance, alors même qu’on sollicitait encore des harpes diatoniques, de plus en plus d’artistes ont mis cet instrument de côté, afin de plutôt utiliser des luths ainsi que les instruments à clavier qui se développaient alors rapidement.
Dans l’optique de pallier les lacunes de la harpe telle qu’elle existe à la renaissance, des luthiers italiens imaginent une harpe double, avec deux rangées de cordes parallèles. Plus tard, un autre luthier bavarois met en place des pédales qui permettent de moduler les sons.
La véritable avancée intervient autour de 1800, quand Sébastien Érard, facteur de pianos, met au point le mouvement à fourchettes qui fait de la harpe un nouveau rival de taille dans la catégorie des instruments chromatiques.
La harpe diatonique d’aujourd’hui
La harpe diatonique, ou à pédales, est le modèle que l’on utilise aujourd’hui le plus souvent au sein des orchestres symphoniques. Très sophistiquée, elle se différencie par la présence de 40 à 47 cordes, généralement fabriquées en boyau (sauf les cordes les plus graves qui sont en métal, et les cordes aiguës qui sont fréquemment en nylon).
Il existe d’autres harpes moins répandues comme la harpe éolienne, la harpe chromatique ou encore la harpe bardique. D’autres modèles sont également élaborés pour des styles de musique en particulier : la harpe mexicaine, mais aussi la harpe celtique, plus connue dans nos régions.